- « La force émotionnelle incontestable de ce court métrage du franco-camerounais Bernard Auguste Kouemo Yanghu tient dans ses silences. Il pourrait être un cas d'école pour illustrer combien le non-dit est plus fort que le dit, le suggéré plus fort que le montré. Et combien c'est le sujet lui-même qui peut imposer ce traitement […]C'est tout cela que porte ce petit film, sans prétention autre que celle d'évoquer ce qui divise avec la distance nécessaire pour pouvoir bâtir du lien. Il a l'imparable intuition d'établir cette relation entre la forme et le fond, comprenant que c'est dans le hors champ, dans l'ellipse, dans le non-dit que le cinéma fait le mieux sentir les choses. C'est ainsi que naît l'émotion car le spectateur est libre d'y mettre ce qu'il porte au fond de lui, un écho de ses solitudes et de ses blessures, et de son désarroi face à la violence du monde. Un simple échange de regards suffit alors à suggérer que l'espoir est dans la reconnaissance de ce qu'on partage. » Extrait de l’article : « Waramutseho ! (Bonjour !) de Bernard Auguste Kouemo Yanghu », par Olivier BARLET, paru le 28/10/2009, sur africultures. Lien URL : http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=8974
- « Si le film pêche par les défauts de la plupart des premières œuvres, notamment avec une synchronisation sonore à améliorer, des dialogues assez simplistes et un éclairage assez moyen, il est néanmoins à créditer d'une logique politiquement correcte. L'auteur ne condamne pas. Il propose une grille de lecture personnalisée au spectateur. En cela, il fait œuvre de cinéma, parce ce qu'il réussit à toucher les émotions du public en un temps assez contraignant. Face à la question de la fin: "Pourquoi ne m'as-tu rien dit ?". Le silence de Kabéra est plus éloquent que toutes les justifications du monde.» « Waramutsého !, de Auguste Bernard Kouemo Yanghu : Une vérité si pesante », par Jacques BESSALA MANGA (Cameroun), paru le 07/04/2009, sur africiné. Lien URL : http://www.africine.org/?menu=art&no=8536
Article paru dans le Bulletin Africiné n°11 (Ouagadougou), du samedi 07 mars 2009, durant le Fespaco 2009. Bulletin publié par la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique (FACC, Dakar), avec le soutien du ministère burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication, du Fespaco, de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF, Paris), du Ministère français des Affaires Etrangères, du Centro Orientamento Educativo (COE, Milan) et du Rurart (Poitou Charentes, France)