- « Les bandes-annonces interminables sur les chaînes camerounaises ont proclamé la sortie du film l'année dernière en grande pompe. Les thèmes foisonnaient. Une pléiade d'acteurs défilait devant les yeux intéressés du public pour découvrir la sensation, La Déchirure […]la véritable lacune du film réside dans la distribution. Il n'y a pas de délimitation claire dans la hiérarchie des rôles. Où sont les personnages principaux ? Où sont les seconds rôles ? Les figurants ? En fait, tout le monde a un rôle d'avant-scène. Le film puise beaucoup dans le théâtral […] Pourtant, La Déchirure est au départ une bonne intention de dénonciation. Mais, au lieu de cela, le film tel que conçu est une résultante du dysfonctionnement de la société camerounaise. L'œuvre est en elle-même le reflet d'un pays malade. Malade comme les effets spéciaux ratés d'Alphonse Béni quand il veut simuler des éclairs de tonnerre qui renvoie à une société qui manque cruellement d'imagination. Malade comme la mauvaise distribution et la direction pitoyable des acteurs qui prouve que, dans notre pays on ne met pas les bonnes personnes à la bonne place. Ainsi, même si l'on ne retient rien de vraiment bon du contenu de La Déchirure, la forme est édifiante quant à la décrépitude du système social qui s'étend aussi à l'art, et ça, c'est un véritable déchirement. » Extrait de l’article : « Que de déchéance ! La Déchirure, de Alphonse Béni », par Rita DIBA, publié le 02.10.2006. Article écrit dans le cadre de l'Atelier de Critiques de Yaoundé - 10ème FENCAF (Festival Écrans Noirs).
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- « Une campagne publicitaire tapageuse. Des affiches mordantes. Des T-shirts frappés de l'affiche de ce film médiatisé à l'américaine. Une salle du cinéma Abbia de Yaoundé (1300 places) trop étroite pour contenir les milliers de cinéphiles et de curieux l'ayant littéralement prise d'assaut lors de la grande première le 1er octobre 2005. Mais au final, des interrogations à n'en plus finir. La Déchirure. » Extrait de l’article : « Film ou feuilleton ? LA DÉCHIRURE / THE TEAR, de Alphonse BENI (Cameroun, France, UK ») », par Jean-Marie MOLLO OLINGA (CINE-PRESS, Cameroun), publié le 10.03.2006.
Lien URL : http://www.africine.org/?menu=art&no=6115
- « La projection samedi dernier à l'Abbia du dernier film d'Alphonse Beni a drainé une foule de cinéphiles avides d'images locales. Net succès populaire pour le dernier film du réalisateur camerounais Alphonse Beni. Les Yaoundéens ont bravé la pluie pour venir découvrir les frasques annoncées à grand renfort de publicité des protagonistes de " La déchirure ". Production qui aura permis aux cinéphiles de voir combien le cinéma fait au Cameroun est important à leurs yeux. Que les images de leur environnement vues sur écran géant valent la peine d'être regardées. C'est donc en famille, entre amis, que l'on est venu découvrir ce retour d'Alphonse Beni. Quelques happy few, tels Gérard Essomba ou encore Jude Ntsimenkou, se mélangeant aux " stars " de la distribution de ce " thriller social ". Dès les premières images, la salle, où aucune place assise n'était plus disponible, commence à reconnaître certains lieux et visages. On crie, à l'apparition des acteurs Daniel Ndo, Ali Mvondo, Fanie Njoya ou encore Koppo. On hurle - de plaisir ? - devant quelques scènes de nu que propose le film de monsieur Beni. Une spectatrice ne manque pas de faire des remarques sur les poitrines assez proéminentes des différentes actrices. " Au moins on a les images de chez nous, et c'est déjà ça ", lance un autre, plutôt intéressé. » Extrait de l’article : « Cameroun: "La déchirure" : avis partagés », par Alain TCHAKOUNTE, publié le 03 Octobre 2005.
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