Cinéma : Sembène vu par les Africains

Du 9 au 11 juin 2017, Galle Ceddo Projects, en collaboration avec des douzaines d’institutions africaines dont le réseau Cinéma Numérique Ambulant, présente le projet « Sembene à travers l’Afrique » ; une série de trois jours de projections publiques et privées gratuites du film « Sembene ! » de  Samba Gadjigo et Jason Silverman. Cette initiative qui se déroule à travers l’Afrique et la diaspora africaine vise plus de 90 projections publiques dans une trentaine de pays.

Le film à diffuser célèbre Ousmane Sembène, « le père du cinéma africain », qui a passé des décennies à produire un cinéma visionnaire et pertinent pour une Afrique nouvellement indépendante. « Sembene ! » a eu ses premières projections en compétition aux Festivals Sundance et Cannes et a été projeté dans plusieurs  pays  dans le monde et il  faisait partie de la liste des sept meilleurs films de 2015 et parmi les 10 meilleurs films choisis par le New York Magazine.
A ce jour,  d’après le communiqué de presse qui annonce l’évènement, plus de 90 projections publiques dans 30 pays ont été confirmées, et d’autres sont attendues. Toutes les projections seront gratuites et financées par la Ford Foundation, l’Institut Sundance, les levées de fonds populaires dont une levée de fonds électronique qui s’est déroulée du 1er au 25 mai.
Toutes les projections seront suivies de débats dont plusieurs seront menées par des universitaires et des cinéastes. Une liste complète des projections sera mise à jour sur www. Sembenefilms.com (voir ci-dessous le programme des projections organisées par le Cinéma Numérique Ambulant).
Ecoles du soir pour les Africains
En plus des projections, des séminaires seront organisés à Dakar (Sénégal), Ouagadougou (Burkina Faso) et à Conakry (Guinée). Le film sera diffusé à travers le continent pendant ces 3 jours. L’équipe d’organisation, dont des producteurs et  des consultants, comprend Ngugi Wa Thiong’o, (Kenya) Gaston Kabore (Burkina)  Fatou Kande Senghor, Ousmane Sene et Rama Thiaw (Senegal), Samantha Etane et Issa Nyaphaga (Cameroun),  les professeurs André Siamundele (RDC), Fibby Kioria (Uganda), Jacqueline Nsiah (Ghana), Mickey Fonseca (Mozambique) et Abderrahmane Diallo (Guinee), entre autres
Le projet est motivé par le désir  non réalisé de Sembène de son vivant, et après 50 ans de travail continu, de restituer les histoires africaines aux Africains. Pendant des décennies, à travers la période coloniale, et jusqu’aux indépendances à la fin des années 50 et au début des années 60, les écoles coloniales, les journaux, les télévisions, les films et les langues de l’Europe étaient les seuls vecteurs dominants de la culture africaine. Les cultures africaines étaient marginalisées et criminalisées et plusieurs Africains ont perdu contact avec  leur passé.  Dès son premier film, Borom Sarret (1962), Sembène s’est consacré à faire un cinéma conçus comme « école du soir » pour les Africains.
 
Ses œuvres ont revu  l’histoire africaine selon une perspective africaine, dénoncé la corruption des dirigeants et célébré « l’héroïsme au quotidien ». Sembène a passé 50 ans à écrire des livres et à faire des films dans un effort sans relâche, de réorienter les Africains après des générations de colonisation. Malheureusement, 10 ans après sa mort, Sembène, un véritable héros d’un cinéma de montée en pouvoir des Africains, demeure inconnu de plusieurs jeunes Africains.
Partager l'héritage de Sembène
De même, ce film documentaire biographique,  plusieurs fois primé de par le monde, demeure inaccessible aux Africains. Cet événement de dimension continentale va célébrer le message de Sembèene sur la prise de pouvoir, la récupération de la culture africaine et le panafricanisme.
Selon Samba Gadjigo, le réalisateur du film et biographe de Sembène, « le projet Sembène à travers l’Afrique vise à inspirer toute personne dévouée au progrès de l’Afrique. » Ce projet représente une étape importante vers notre objectif principal : injecter dans la conscience des Africains le legs de Sembène fait d’histoires  militantes et progressistes.
Usant des nouveaux outils que sont les réseaux sociaux, les technologies numériques et les organisations communautaires, les organisateurs espèrent partager ce documentaire avec un vaste public, qui va apprécier les puissantes histoires d‘Ousmane Sembène à travers le continent.
S.D.
 
Le Programme des 9 projections du CNA (dès 19h tous les soirs)
 
Burkina Faso
9 juin : Ouagadougou
10 juin : Koudougou
11 juin : Dédougou
Mali
9 juin : Bamako
10 juin : Ségou
Niger
9 juin : Niamey
10 juin : Dosso
Bénin
9 juin : Ouéga_tokpa
10 juin : Cotonou (Tokan)


Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Le blog de Stéphanie Dongmo.

Cinéma : Le Prix CNA est lancé

La 1ère édition de cette distinction initiée par le Cinéma Numérique Ambulant a récompensé quatre films camerounais les plus appréciés du public le 8 mai 2017 à Yaoundé.

Françoise Collet, Ambassadrice de l’Union Européenne au Cameroun, est celle qui a remis le tout premier Prix du Cinéma Numérique Ambulant (CNA) à quatre lauréats pour leurs films. C’était le 8 mai dernier à l’Institut français de Yaoundé, au cours de la cérémonie d’ouverture du tout premier festival du cinéma européen, inaugurant la Semaine de l’Europe au Cameroun. Ces films ont été primés pour avoir eu les meilleurs effets sur les spectateurs durant la période 2015-2016 au Cameroun.
 
Il s’agit de Ninah’s dowry de Victor Viyuoh (Fintu films, 95mn, fiction, 2012,fiction) ; Prends ma place (Ho’ou Babal Am) de Bako Moustapha (30mn, Cameroun, 2004,fiction), Afriquelespetitsmétiersdelarue de GuyFoumaneetSébastienTézé (2PG Pictures, 12mnx10, documentaire, 2006), et Etat civil de Cyrille Masso (15mn x 3, 2016, fiction). Des films sur lesquels le CNA possède les droits d’exploitation non exclusifs, et qu’il propose régulièrement à son public qui les a plébiscités, au cours de projections nocturnes et en plein air.
Ninah’s dowry (la dot de Ninah en français) parle d’une jeune femme de 20 ans, mariée depuis sept ans et déjà mère de trois enfants. Elle subit au quotidien les violences de son mari et quand elle entreprend de le quitter, celui-ci exige le remboursement de sa dot. Ce long-métrage, assurément l’un des meilleurs produits au Cameroun ces cinq dernières années, a été diffusé par le CNA principalement dans les régions anglophones du Sud-Ouest et du Nord-Ouest. Il y a été très apprécié du public parce qu’il décrit des réalités bien connues (il est inspiré d’une histoire vraie), et parce qu’il est tourné en pidgin-english, langue la plus courante dans ces régions. Les échanges d’après projections ont souvent été vifs, en présence des acteurs du film qui a rassemblé plus de 13 000 spectateurs, en 27 projections publiques.
 
Autre production primée, Afrique les métiers de la rue, une collection de courts-métrages documentaire proposée par Blaise Pascal Tanguy. Elle présenteunesuccessiondepetitsmétiersinformelsquiprospèrentdans les rues de pays d’Afrique et sont pratiqués par des jeunes qui n’ont pas pu s’insérer dans lesecteur formel : cordonnier, laveur de voitures, charmeur de serpent, vendeur de médicament, fabricant de marmites, casseur de pierres, creuseur de sable, etc. Les populations des régions Centre, Littoral, Sud et Ouest en particulier, ont apprécié la justesse de ce documentaire et surtout l’abnégation des différents acteurs qui travaillent dur pour gagner leurs vies. Les petits métiers présentés ici reflètent le quotidien du commun des Camerounais, dans un pays où l’informel a pris une place énorme. Le film a été diffusé 53 fois, pour 12 000 spectateurs.
 
Ho’ou Babal Am, en français Prends ma place, a été produite par l’Association Rayons de soleil et sert de support aux activités de sensibilisation contre le mariage forcé et précoce, qui pousse très souvent les jeunes filles à la déscolarisation. Il raconte l’histoire d’Hawa, qui est donnéeenmariageparsonpèreà13ansetobligée de quitter l’école. 20 ans plus tard, son ancienne camarade de classe devenue médecin va sauver la viede son père malade. Celui-ci va alors regretter de n’avoir pas laissé sa fille poursuivre sesétudes. Ce film a été diffusé dans le grand nord (Extrême-Nord, Nord, Adamaoua), ainsi que dans les quartiers à dominance musulmane au cours de 65 projections, réunissant plus de 52 000 spectateurs.
 
La dernière production primée est un film de commande produit par le Ministère de l’Administration territoriale, la société conseil Civipol et le Cinéma Numérique Ambulant pour accompagner une campagne de sensibilisation à l’établissement des actes d’état civil (naissance, mariage, décès). Il décrit les malheurs de Moli, une brillante élève de 10 ans qui ne peut présenter le Certificat d’études primaires faute d’acte de naissance. Plus tard, le défaut d’acte de naissance va encore l’empêcher de se marier légalement et de toucher une réversion à la mort de son mari. Au total, le film a été diffusé 140 fois dans plus de 100 localités différentes, rassemblant plus de 100 000 spectateurs.
 
Le choix du public
D’après Stéphanie Dongmo, Présidente du CNA Cameroun, « le Prix CNA a pour objectif de stimuler le secteur cinématographique, de promouvoir la diffusion et d’encourager les professionnels du cinéma à tenir compte du public dans la conception des films. Ce prix met en lumière les raisons pour lesquels les films ont été appréciés du public, et donne aux cinéastes des retours concrets sur les envies, les goûts du public. Ils pourront ainsi faire des films qui répondent mieux aux préoccupations actuelles. La finalité étant de faire en sorte que le choix du public soit désormais un facteur suffisamment pris en compte dans la production d'un film, ce qui n'est pas encore le cas. »
Le prix récompense donc les films de tous genres : documentaire et fiction, patrimoine et sensibilisation, film d’auteur, de commande ou commercial, en anglais, en français ou en langues locales, sans aucune distinction. La première édition de ce Prix qui se veut annuel a été soutenue par la délégation camerounaise de l’Union européenne.
Les quatre lauréats se sont dits honoré de cette distinction accompagnée de lots en nature, des appareils photos numériques en l’occurrence. Blaise Pascal Tanguy explique : « c’est une reconnaissance très forte de sens qui m’a beaucoup ému parce que nous faisons des films, mais tant que ceux qui les regardent ne sont pas satisfait, nous n’aurons jamais assez de force pour continuer. C’est ma première reconnaissance en tant que réalisateur et producteur et du fond du cœur, je dis merci au CNA pour l’initiative et merci au public qui a aimé ce que je fais, qui a plébiscité mes œuvres. Pour les prochaines éditions de ce prix, j’aimerais que la récompense soit la participation du CNA au prochain film du producteur, en préachat. Ce serait beaucoup plus fort et intéressant ».


Ashley Tchameni

Théâtre: le retour aux sources

Le 24 mai, la pièce Tombeau, mise en scène par Jacobin Yarro, a été représentée à l'Institut Français de Yaoundé, dans le cadre du projet Programme Mémoires libérées que dirige le Programme La Route des Chefferies.

Le texte est de Léonora Miano, tiré de "Red in Blue Trilogie, sa première œuvre pour le théâtre. La trame de la pièce : un Américain, Afrodescendant, décide de venir mourir au Mboasu, pays longtemps rêvé, fantasmé même, dont il a appris, grâce au test ADN, qu'il est originaire. Mais le Mboasu, pays de l’amnésie par essence, est-il prêt à accueillir sa dépouille? Rien n’est moins sûr. 
On a souvent traité de la traite des Noirs. Le Sénégalais Moussa Touré a même réalisé récemment le docu-fiction « Bois d’ébène », qui suit à la trace des fils d’Afrique depuis l’arrachement violent à leur terre jusqu’à un pays outre atlantique où ils sont mis en esclavage, en passant par les horreurs de la cave d’un navire négrier. Mais rarement on a traité de la question des dépouilles. De tous ces morts sans sépulture dont les tourments physiques ont cédé la place à des souffrances spirituelles (qui, elles, sont pires) et qui ont besoin d’un point de chute, même symbolique. 
Cet angle-là, bien plus que la mise en scène, la scénographie où le jeu des comédiens, m’a le plus intéressé. Auteure du recueil de nouvelles « Aujourd’hui, je suis mort », j’ai pleinement conscience de vivre aussi bien avec les vivants qu’avec les morts. La frontière entre l’ici et l’ailleurs peut être bien ténue. 
 Sur ceux qui sont partis comme sur ceux qui sont restés, la traite a laissé des séquelles profondes, irréversibles, même si la plupart des auteurs tournent davantage leurs regards du côté de ceux qui sont partis. D’où l’amer constat de cette incompréhension qui existe entre les Africains et les Afro-descendants. 
Les premiers ne comprennent pas cet amour désespéré qu'ont les seconds, enviés la plupart du temps, pour un continent qui les désespèrent. Les Afro-descendants eux, ne comprennent pas l’indifférence, un accueil encore trop timide. Marginalisés souvent dans les pays qui sont devenus les leurs par la force des choses, ils construisent dans leur imaginaire une Afrique qui n’existe plus, qui n’a peut-être jamais existé. Le choc avec la réalité peut être rude.

Peur et repli sur soi
Dans la pièce, les hésitations des gens du Mboasu pour accueillir la dépouille de cet homme qui a choisi de passer la porte du non-retour en sens inverse, est présentée comme de l’égoïsme, le refus de partager des terres… Moi, je n’y vois que de la peur, un repli sur soi qui, s’il n’est pas légitime, peut tout à fait se comprendre. 
La peur entraîne le repli sur soi, utilisés comme stratégies de défense lorsqu’on n’en a pas d’autres, l’oubli aussi. Chacun se protège comme il peut. S'anesthésier, effacer la douleur, annihiler le déchirement, vivre l'aujourd'hui en essayant de ne pas trop penser à l'avenir. Voilà ce à quoi nous sommes réduits. Ce faisant, la blessure ne cicatrise pas, le malaise perdure. Le processus de guérison sera long. En tout cas, je ne serai plus là pour en voir le bout. A moins que… 
 Nous sommes un peuple sans mémoire. Même dans nos familles, nous vivons sans mémoire. Autour de moi, je connais très peu de gens qui peuvent remonter dans leurs arbres généalogiques jusqu’à la 5ème génération. Personnellement, j’ai déjà eu beaucoup de peine à rassembler les noms de tous mes grands-parents, n’en ayant connu qu’un des quatre. Il y a quelques temps, j’ai entrepris d’établir mon arbre généalogique aussi loin que je pouvais. Inutile de vous dire que je ne suis pas allé bien loin. Ma famille me regardait poser des questions ahurie, ne comprenant pas à quoi cela me servait de connaître les noms de mes aïeuls. Elle comprenait encore moins que je m’intéresse aussi à leurs histoires : comment ils ont vécu, comment ils sont morts. 
 Beaucoup de mes aïeuls sont tombés dans le maquis, d’autres sont morts jeunes, ne léguant à leur descendance que la douleur, le désordre. Ces descendants ont eu à cœur de mettre de l’ordre dans le chaos dont ils avaient hérité. Ils ont ainsi vécu simplement leurs vies, au jour le jour, sans s’encombrer d’un passé trop douloureux. Ils nous ont appris à vivre essentiellement l’aujourd’hui déjà bien rempli de questionnements pour la survie. Et si nous n’y faisons attention, c’est cette amnésie-là que nous transmettrons à nos enfants.
Raviver la mémoire de la traite négrière c’est bien. Mais comment se l’approprier si déjà dans nos cellules de base, l’histoire des pères ne se transmet pas aux fils, si la fille ignore tout de la vie de sa mère, ne sait rien de ses amours, de ses déchirements intérieurs, de ses rêves échoués ? Les enjeux ne sont pas les mêmes, c’est vrai, mais la base est là. S’enraciner dans une famille, dans une communauté et dans un peuple pour accueillir son frère venu d’ailleurs. Se connaître soi-même pour s’ouvrir aux autres. Guérir de ses blessures pour mettre du baume sur celles des autres. S’aimer pour aimer l’autre. Ce n’est qu’à cette condition que le fait de franchir volontairement la porte du non-retour, va conduire à un espace de vivre-ensemble, pour qu’une nouvelle page de l’Afrique puisse enfin s’écrire, par ses enfants du continent et d'ailleurs.


Stéphanie Dongmo

Cinéma : le bilan 2016 du Cinéma Numérique Ambulant

Le Cinéma Numérique Ambulant Afrique, structure de coordination de l’ensemble des cinémas mobiles installés en Afrique, a rendu publique le bilan des associations CNA dans cinq pays : Sénégal, Cameroun, Burkina Faso, Mali et Bénin. Il en ressort que le CNA est en pleine expansion, même si les associations CNA du Niger, Togo et Tchad n’ont pas été très active en 2016. Au total, le réseau CNA a organisé 1378 séances de projections cinématographiques, suivies d’échanges avec le public.
 
Sénégal
Le CNA Sénégal connait probablement son meilleur score depuis sa création en 2011. Au total, 253 séances de projections organisées durant toute l’année, pour un public estimé à 250 000 spectateurs. 39 films ont été diffusés, soutenu par huit partenaires dont Unicef et Africalia Belgium.
Courant 2016, le CNA Sénégal a été intégré au sein du comité national de protection de l’enfant au Sénégal. Une reconnaissance pour le travail fourni dans la lutte pour le respect des droits des enfants, avec notamment des projets forts comme le Festival Casa Ciné. La 3ème édition de cet évènement qui donne aux enfants l’occasion de prendre la parole sur leur destin se tient d’ailleurs depuis le 20 jusqu’au 25 janvier à Sedhiou, Kolda, Tambacounda et Zinguinchor.
Le CNA a également lancé un plaidoyer pour le retrait définitif des enfants de la rue et s’est impliqué dans la lutte contre l’exploitation des enfants.
Le CNA Sénégal enregistre aussi la réalisation de deux films de sensibilisation et de 35 Micros trottoirs réalisés en partenariat avec UNICEF sur les pratiques néfastes, notamment excision et le mariage d'enfant.
 
Cameroun
Au Cameroun, le CNA est en nette progression. L’année a été portée par un projet phare de sensibilisation à l’enregistrement des actes d’état civil (acte de naissance, acte de mariage et acte de décès) soutenu par le Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et le société conseil Civipol. L’autre projet fort a été une campagne de sensibilisation à l’éducation de la jeune fille dans les camps de réfugiés à l’Est, en partenariat avec Plan Cameroun.
Au total, 168 séances ont été organisées, rassemblant près de 105 000 spectateurs, soit une moyenne de plus de 600 personnes par séance. Le CNA a travaillé dans 163 localités, diffusant 96 films dont trois qu’il a lui-même produit (sur l’état civil).
Le CNA a travaillé avec une quinzaine de partenaires dont le Ministère des Arts et de la Culture, l’Institut français du Cameroun, les festivals Lie la Tatomdjap, festival de films de quartier…
 
Burkina Faso
Le CNA Burkina enregistre le plus grand nombre de projections avec en permanence quatre unités mobiles de projection sur le terrain. Au total, 465 séances ont été organisées sur les thèmes divers : mariages des enfants, excision, grossesse en milieu scolaire, lavage des mains, consommation de l’eau potable, construction et utilisation des latrines.
Le Cna a principalement travaillé avec des partenaires historiques : Unicef, le Catholic relief services, Africalia. Il a également produit des films de sensibilisation et acquis les droits d’exploitation de deux films : « Zabota » (92’, 2012) d’Ibrahim Olukunga et « Tu me prends pour qui » (92’, 2014) d’Oumar Dagnon. Des micro-trottoirs de sensibilisation ont aussi été réalisés.
 
Bénin
L’année a commencé difficilement au CNA Bénin, pour connaître une amélioration vers la fin. Avec des projets notables comme « La fête du cinéma » organisé avec Canal+ Bénin et les projections décentralisées avec le CNA Afrique et Africalia.
Au total, 112 séances ont été organisées pour promouvoir le cinéma, l’enregistrement des naissances, l’agriculture. En plus des partenaires pré-cités, le CNA au Bénin a travaillé avec la Commune de Savalou, la commune de Tchaourou, AFASS-Bénin. Pour un public estimé à près de 50 000 spectateurs.
Le CNA Bénin a aussi produit un film de sensibilisation à l'enregistrement des naissances. 
 
Mali
Entre janvier et décembre 2016, le CNA Mali a organisé 380 séances de projections-débats sur l’ensemble du pays, pour un public estimé à 530 000 spectateurs.
Déployant régulièrement trois équipes sur le terrain, le CNA a travaillé sur des sujets variés : les droits humains, l’excision, la scolarisation des enfants, les violences fondées sur le genre, le trafic des enfants, l’éducation, la santé de la reproduction, le planning familial, l’excision. Mais aussi la promotion des arts et de la culture. Ses partenaires 2016 sont l’Unicef, le PNLE, la Minusma, Africalia, Ciné droit libre, etc.
Au total, les CNA ont organisé 1378 séances de cinéma sur l'année 2016. 
 
 

Le blog de Stéphanie Dongmo.

COURTS ET LONGS MÉTRAGES SUR LA CHINAFRIQUE

DOCUMENTAIRES SUR LA CHINAFRIQUE

Chine – États-Unis - La Course à l'Or Noir.

Réalisateur : Jean-Christophe Klotz

Scénario/Écriture : Jean-Christophe Klotz et Jean-Luc Barbéri (collaboration).

Production : Gedeon Programmes et Arte France, en association avec TV5 Monde, TSR, RTBF (Claire Colart), SBS.

Format : (Disponible sur You Tube): https://www.youtube.com/watch?v=68LGtY-c6Tg

Langues : français, anglais.

Durée : 52 min

Date : 2007

Chine s’installe en Afrique (La)

Voir, Chine en Afrique (La)

The Chinese Are Coming. Western Views of Chinese Presence in Africa

Pays de production :  Royaume-Uni

Réalisateur :  Justin Rowlatt

Production : Sam Bagnall – British Broadcasting Corporation (BBC)

Date de sortie : 8 février 2011 (Royaume-Uni)

Format : DVD (Disponible sur YouTube)

www.youtube.com/watch?v=kSbZ1wxV87c

 http://topdocumentaryfilms.com/chinese-are-coming/

Langue : anglais

Durée : 59 min 15 sec

山寨产品远征非洲    追踪中国山寨全球化的威胁

Shān zhài chǎn pǐn yuǎn zhēng fēi zhōu-zhuī zōng zhōng guó shān zhài quán qiú huà de wēi xié

Chinese Copycat Products Exploring Africa- Tracking the Threats of the Globalization of Copycat (version anglaise)

Pays de production : Japon

Réalisation/Production: NHK, Japon

Date de sortie: novembre 2012

Format :  DVD (Disponible sur Youku.com)

http://v.youku.com/v_show/id_XNTc0OTg0Njcy.html

Langue: Japonais

Durée: 44 minutes

The Chinese in Africa: Profile of Yu Yuan

Pays de production:

Réalisateur:  Yara Costa

Production: China Talking Points, Michael McCune, Eric Olander

Date de sortie:  2010

Format:  Vimeo:http://www.chinatalkingpoints.com/video-a-chinese-businessman-in-ghana/

Langue:  anglais

Durée: 5 min 57 sec

Pays concerné: Ghana

Chinese Restaurants: Song of the Exile

Pays de production:  Canada

Réalisateur: Cheuk Kwan

Production :  Cheuk Kwan, Tissa Films

Montage: Cheuk Kwan, Margaret S. Martin

Date de sortie: 7/11/2004 (Canada)

http://www.cultureunplugged.com/play/3979/Chinese-Restaurants--Song-of-the-Exile

Langues: anglais, hébreu, turc, cantonais, mandarin

Durée:  80min

Pays concernés: Israël, Afrique du Sud, Turquie.

Chinese Restaurants: On the Islands (2004):

 http://www.cultureunplugged.com/play/3977/Chinese-Restaurants--On-the-Islands  80 min

Chinese Restaurants: Beyond Frontiers (2005):

http://www.cultureunplugged.com/documentary/watch-online/play/3981/Chinese-Restaurants:%20Beyond%20Frontiers  79 min 28 sec

Chinese Restaurants: Latin Passions (2005):

http://www.cultureunplugged.com/documentary/watch-online/play/3981/Chinese-Restaurants:%20Beyond%20Frontiers  79 min 44 sec

Chinese Restaurants: Three Continents (2005):

http://www.cultureunplugged.com/play/3978/Chinese-Restaurants--Three-Continents

80 min 5 sec

 

Witness - The Colony

Lieu de production:  Qatar

Réalisateurs :  Brent Huffman et Xiaoli Zhou

Production: German Camera Productions, Al-Jazeera

Date de sortie :  2010

Sites web :

https://www.youtube.com/watch?v=bz0bhb5m3pQ

http://dgeneratefilms.com/critical-essays/china-in-africa-documentary-on-al-jazeera

http://foreignpolicyblogs.com/2011/04/10/aljazeeras-witness-series-the-colony-on-china-in-africa/

Langues: anglais, chinois, sous-titres an anglais

Durée: 23 min 6sec

Pays concerné :  Sénégal

尼日利亚石油争夺战

Ní rì lì yǎ shí yóu zhēng duó zhàn

The Contest against Oil in Nigeria (version anglaise)

Pays de production :  Japon

Réalisation/Production :  NHK Channel, Japan.

Date de sortie :  2005

Format :  DVD (Disponible sur Youku.com)

http://v.youku.com/v_show/id_XNTU0MDA4MzA0.html

Langue: japonais

Durée: 51 min 50 sec

Empire of Dust

灰尘帝国 (version chinoise)

Huī chén dì guó

Pays de production:  Belgique

Réalisateur et Scénariste: Bram Van Paesschen

Production: Bart Van Langendonck

Date de sortie:  18 octobre 2011 (Allemagne)

Langue:  anglais, sous-titres en mandarin, français, swahili

Durée : 77 min

Pays concerné: République démocratique du Congo

Français contre Chinois, Main-Basse sur l’Afrique

Réalisation :  Stephane Bentura

Producteur :  Tony Comiti

Directeur de Production :  Michel Sorita et Centre national du cinéma et de l’image animée

Date de sortie :  (2010), Afriquedocumentaire : 30 mai 2012

http://www.afriquedocumentaire.com/2012/04/fran%C3%A7ais-contre-chinois-main-basse-sur-l-afrique.html

Disponible sur YouTube : www.youtube.com/watch?v=kjHPyxNxsQE

Langue:  français

Durée : 1h15min38sec

驰骋非洲的巨龙

Chí  chěng  fēi  zhōu de  jù lóng

China Power - The Giant Dragon Hovering in Africa (Trad. Li Li).

Pays de production:  Japon

Réalisateur/Production: NHK, Japan, ZNBC, ITN Source/Reuters, London Metal Exchange, Financial Times

Date de sortie :  2013

Disponible sur You Tube :  https://www.youtube.com/watch?v=MNJtlVni34M

Langues: japonais, mandarin

Durée: 49 min 24 sec

Green Gold

Pays de production :  États-Unis

Réalisateur :  John D. Liu

Production: John D. Liu et VPRO (Pays-Bas)

Date de sortie:  2012

Site web : https://www.youtube.com/watch?v=YBLZmwlPa8A

Langue:  anglais

Durée: 47 min 30 sec

Pays concernés:  Chine, Éthiopie, Rwanda

Heaven on Earth :  The Rise and Fall of Socialism

Réalisateur: Brittany Huckabee

Date de sortie:  2005

Sites web: 

http://topdocumentaryfilms.com/heaven-earth-rise-fall-socialism/

https://www.youtube.com/watch?v=c_uCqAHW0bw

Langue:  anglais

Durée: 180 min

Pays concernés: Chine, Royaume-Uni, Israël, Tanzanie

How to Rob Africa

Pays de production:  Qatar

Production: Al-Jazeera

Date de sortie: 2012

Disponible sur You Tube : https://www.youtube.com/watch?v=uR3MLLkA9gk

Langue :  anglais

Durée: 25 min2sec

Is Uganda becoming a new province of China?

Pays de production :  Iran

Réalisation:  Africa Today

Production : Press TV Videos, Islamic Republic of Iran Broadcasting (IRIB)

Date de sortie : le 11 septembre 2013

Sites web :

www.youtube.com/watch?v=LiB8WXYD2xA

http://www.presstv.ir/detail/2013/09/11/323282/is-uganda-becoming-a-province-of-china/

Langue :  anglais

Durée : 24min14sec

Katanga Business

Pays de production :  Bélgique

Réalisateur et Scénariste :      Thierry Michel

Narration : Jacques Dubuisson

Musique : Marc Hérouet

Cinématographie: Michel Téchy

Montage : Marie Quinton

Production: Les Films de la Passerelle, Les Films d'Ici

Date de sortie:  1 avril 2009

Durée : 120 min

Langues:  français, anglais, néerlandais

Pays concerné :  République démocratique du Congo (province :  Katanga)

Description des conflits entre les entreprises occidentales et les investisseurs chinois au Katanga, province minée par l’instabilité politique et la violence.

Réception critique :  Katanga Business

 - "Katanga Business". Excessif. http://www.excessif.com/cinema/critique-katanga-business-4708805-760.html.

 - Michel, Thierry, Colette Braeckman, Elikia M'Bokolo et al (2009). Katanga business: un livre. Bruxelles : Luc Pire.

 - Rochebrune, Renaud de.  « Western Kantagais. » Cinéma 746 (2009) 

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2518p080-081.xml0/

 - Sotinel, Thomas (2009-04-14). "Katanga Business" : du cœur des ténèbres au cœur de la mondialisation". Le Monde. http://www.lemonde.fr/cinema/article/2009/04/14/katanga-business-du-coeur-des-tenebres-au-coeur-de-la-mondialisation_1180487_3476.html

King Cobra and the Dragon

Pays de production :  Qatar

Réalisateurs :  Solange Chatelard et Scott Corben

Production :  Al-Jazeera

Date de sortie :  2012

Disponible sur You Tube :  https://www.youtube.com/watch?v=i4A68ItHvQw

Site web: http://www.aljazeera.com/programmes/peopleandpower/2012/01/20121484624797945.html

Langue :  anglais

Durée :  25min5sec

Land Rush (The Great Land Rush)

Pays de production :  États-Unis, Royaume-Uni.

Réalisateurs : Osvalde Lewat, Hugo Berkeley

Production :  Eli Cane, Normal Life Pictures, Steps International

Distribution:  Theresa Hill, STEPS

Photographie: Crystel Fournier

Montage: Lizi Gelber
Son: Adama Diarra, Eli Cane, Laurent Malan
Musique: Elie Cane

Date de sortie: 4 décembre 2012 (Royaume-Uni)

Format: video  http://topdocumentaryfilms.com/land-rush/

http://www.vuesdafrique.com/index.php/component/jevents/icalrepeat_detail/115/-/land-rush?Itemid=1

Langues :  anglais, bambara, français

Durée : 58 min22sec

Pays concernés:  Bamako, Mali

Nigerians in China :  A Special Documentary

Réalisateur : Juliette Aina

Production :  Musa Mayaki, Tunde Aina, Femi Ibrahim, NTA Production,

Narration :  Ibrahim Addra

Montage :  Julietta Aina, Ibrahim Ismaila Ahmed

Photographie :  Tunde Aina

Date de sortie : 2013

http://www.youtube.com/watch?v=bLP4srATZyk

http://africansinchina.net/2014/01/13/nigerians-in-china-a-special/

Langue :  anglais

Durée :  26 min 14 sec

Opportunity or Exploitation in Africa? Chinese Investment in Namibia

Réalisateurs/Production:  Bernard Moore & Matthew Ecker

Date de sortie : 2013

Site web:  https://www.youtube.com/watch?v=Htop-MOurRI

Langue:  anglais

Durée:  10 min

The Price of Gold

Pays de production:  Royaume-Uni

Réalisateur/Production:  The Guardian

Date de sortie:  2013

Site web: http://documentary.net/the-price-of-gold-chinese-mining-in-ghana-documentary/

Langue: anglais

Durée: 15 min

Quand les Chinois arrivent... (En Afrique)

Réalisation: Robin Barnwell

Production : ARTE France

Date : 2011

https://www.youtube.com/watch?v=SnFzEXHVX8A. 

http://www.arte.tv/guide/fr/045769-001/quand-les-chinois-arrivent-1-2

Langue :  français

Durée : 52 min

Stealing Africa – Why Poverty

Réalisation/Production :

Date : 2013

Sites web:

www.whypoverty.net

https://www.youtube.com/watch?v=WNYemuiAOfU

Langue :  anglais

Durée :  58min27sec

Subverses China in Mozambique I

Pays de production :  Autriche/Mozambique

Réalisatrice :  Ella Raidel

Distribution: Sixpack Film

Date de sortie : 2011

Format :  DVD, HDCAM

Langue :  anglais, portugais, chinois, sous-titres en anglais

Durée : 45min

Travailleuses

Réalisateurs :  Catherine Egloffe (France), WANG Lingjie, (Chine), Andrea Palade Flondor (Roumanie), HAO Jingfang (Chine), Serge Désiré Ouedraogo (Burkina Faso), Bouna Cherif Fofana (Mali).

Film du collectif « Images en transit)

Production :  Auto-Produit

Distribution :  Hevadis

Date de sortie :  12 novembre 2014  (année de production :  2013)

Site officiel :  http://www.travailleuses-lefilm.com/fr/

Langue :  multiple

Durée :  71 min

Pays concernés : France, Chine, Roumanie, Burkina Faso, Mali

When China met Africa (voir Afrique, l’ambition chinoise)

Why are they here?  Chinese Stories in Africa

Directrice:  Yara Costa

Date de sortie:  2011

Langue: anglais

Durée: 35 min

Pays concernés :  Ghana, Lesotho, Mozambique

Yiwu : le marché de la Chinafrique : Le bisness entre la Chine et l'Afrique. Reportage Réalisation : Alain Lewkowicz.

Production : Ligne de Mire Production.

Diffusion : Arte.

Date de sortie : 2006.

Format :  http://www.vodeo.tv/documentaire/yiwu-le-marche-de-la-chinafrique

Langue :  français

Durée : 12min

Auteur(s): Suzanne CROSTA, Claude ZESSEU et Li Li

Soumis par Caroline Messa Wambé le

Mis Me Binga 2015: les films sélectionnés

Mis me binga 2015: les films sélectionnés

La 6ème édition du festival de films de femmes se tient du 24 au 27 juin 2015. 17 films ont été sélectionnés dont 15 en compétition officielle. L'innovation cette année est l'ouverture de la section He for She. Il est réservé aux films faits par des hommes sur des femmes.

1. Rumeurs du Lac de BASHI WENDY (RDC), 52min.Documentaire - Inédit

2. Bintou de SIMONE CATHARINA GAUL (Allemagne) 52min-documentaire

3. Mo'O KE Pon de Sandrine NGUEFFO (Cameroun), 26min- fiction- (En présence de la réalisatrice)

4. BELEH de Christa Eka Assam (Cameroun)-25min- fiction. (En présence de la réalisatrice)

5. ALMA de Christa Eka Assam (Cameroun) - 25min- fiction - inédit – (En présence de la réalisatrice)

6. I-BEMSI de Delphine Itambi (Cameroun) - 17min- fiction - (En présence de la réalisatrice)

7. Sona BAKA de Chantal Julie Lend (Cameroun) - 52min- documentaire - inédit - (En présence de la réalisatrice)

8. DECALAGE de Agnès DJUIMALA (Cameroun) - 26min - fiction - inédit / Projection spéciale -Soirée ADAMIC - (En présence de la réalisatrice)

9. Cauchemar vivant de Noura Hussein et Ymolujo L Ytemben - 26min- fiction. (En présence de la réalisatrice)

10. ENNEMI DE L'OMBRE de Kouyembous Mireille Idelette - 01h20min - fiction. (En présence de la réalisatrice)

11. LE PIMENT SUR LES LEVRES de Laurène LEPEYTRE, France - 60min- doc - inédit et première mondiale

12. POURQUOI MOI de Francine NYAKAWA (RDC) - 10min - fiction.

13. MADEMOISELLE DORA de Florane MALAM (Cameroun) - 26min-documentaire

14. LA BREBIS EGAREE de Gertrude NGOYIM (Cameroun) - 1h15min - fiction - inédit et première mondiale - (En présence de la réalisatrice)

15. La 5éme CORDE de Selma BARGACH (Maroc) - 1h38min - fiction.

CATEGORIE HE FOR SHE

16. FAKEH de Achille Brice (Cameroun)-20min- fiction- (session HE FOR SHE) - inédit (En présence du réalisateur)

17. DAMARU de Agbor Obed Agbor (Cameroun) - fiction - (session HE FOR SHE) - En présence du réalisateur

Auteur(s): Stéphanie DONGMO

Soumis par Caroline Messa Wambé le