Bezness

- « A travers un film attachant, dur, « pasolinien », Nouri Bouzid jette un éclairage inédit sur les marges de la société tunisienne. Son grand mérite est d’avoir dressé un constat existentiel de l’intérieur, sans exotisme aucun ni faux-semblants. La Tunisie qui fut - relativement - le pays maghrébin le moins endoctriné a pu enfanter des personnalités tout à fait singulières comme Nouri Bouzid, un cinéaste dont on entendra encore parler. » La Revue du cinéma - Juillet 1992

- « Bezness. Mot étrange, sans vraiment d’origine, à mi-chemin entre deux langues. En le choisissant comme titre d’un film remarquable sur les gigolos de Sousse, ceux qui draguent et vivent du touriste, le Tunisien Nouri Bouzid dévoile son vrai sujet : la rencontre ratée de deux cultures sur fond de bronzette. Sous la plage, un pavé. » Politis - 11 juin 1992

- « On peut certes discuter des vertus artistiques et techniques de Bezness, on ne peut lui dénier son caractère inédit, pionnier, casseur de tabous. » Le Monde - 20 juin 1992

- «What happens when a poor Arab country with a high birth rate, an enormous youth population and endemic unemployment bases a significant part of its development strategy on attracting European tourism? In Nouri Bouzid’s film, Bezness, the Tunisian coastal town of Sousse is the site for just such an experiment, with disastrous consequences for the local population» Middle East Research and Information Project – MER192

- « Fred est français. Photo après photo, il brosse l’histoire d’un pays en pleine déliquescence. Éventré par le tourisme et la misère. Déréglé par le commerce du sexe. Au bord de l’explosion. Sa cible, ce sont les bezness : ceux qui gagnent leur vie en se prostituant auprès des étrangers. Trafic clandestin. Trafic pudique. Ici, on drague, on ne fait pas le tapin. Trafic quand même » Télérama - 1992

Auteur(s): Recensions

Soumis par Caroline Messa Wambé le